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La paracha de Michpatim

Par Yaakov Guetta

La Paracha de Michpatim

Dans la paracha de cette semaine, il est écrit (verset 25 – chapitre 23) : ” ועבדתם את ה’ א-לוקיכם וברך את לחמך ואת מימיך והסירותי מחלה מקרבך ” « Vous servirait Hachem votre D. ; il bénira ton pain et tes eaux. J’écarterais la maladie de chez toi. »
L’Admour Rabbi Eliezer de Djikov s’interroge sur la signification de la promesse contenue dans ce verset. En effet, comment comprendre qu’à travers la bénédiction placée dans notre pain et dans nos eaux, Hachem nous promet qu’il retirera de nous les maladies ? Et le rav de répondre en introduisant la Guémara Avoda Zara (daf 55) citant : « au moment où Hachem décide d’envoyer à quelqu’un une maladie, il fait d’abord prêté serment à l’ange préposé à cette maladie en ces termes : « jure que tu n’arriveras chez cette personne que tel jour et à telle heure ! Jure que tu ne quitteras cette personne que tel jour, à telle heure, et, par l’intermédiaire de tel médecin et de tels traitements …»
Et la Guémara de demander : Quelle est la source dans la torah de cet enseignement ?
Et Rabbi Yohanane de répondre : il est écrit dans la paracha de Ki tavo (verset 59 – chapitre 28) : Hachem donnera une gravité insigne à tes plaies …….. plaies intenses « וחלים רעים ונאמנים » (maladies mauvaises et persistantes ou plus précisément fiables).
Et Rabbi Yohanane d’expliquer le sens de ces trois derniers termes (וחלים רעים ונאמנים)
« רעים » : mauvaises lorsque Hachem décide de les envoyer à quelqu’un
« ונאמנים » : et fiables, de confiances dans le serment qu’elles ont prêté à Hachem (quant à l’heure de lors de leur envoi et l’heure de leur retrait).
Selon l’enseignement de cette Guémara, on peut comprendre qu’un malade ayant dans sa ville de nombreux médecins et de nombreux traitements médicaux aura avec l’aide de D. plus facilement la possibilité de trouver le remède à sa maladie.
Cependant, parfois les médecins, les traitements, les cures thermales pour guérir ce dernier, se trouvent dans une ville lointaine, tant et si bien que le malade est obligatoirement amené à voyager afin de recevoir les soins nécessaires. Hors, que pourrait alors faire un malade frappé par la pauvreté matérielle, n’ayant pas suffisamment d’argent pour couvrir les frais du voyage le menant jusqu’au médecin de cette ville lointaine ?
Ce pauvre malade n’aurait-il aucun espoir de guérir ? Voilà pourquoi notre chère et sainte torah apporte dans notre paracha la solution à ce problème en ces termes :
« ועבדתם את ה’ א-לוקיכם » « vous servirait Hachem votre D. » (vous qui êtes malades)
Et par le mérite de ce service divin, le remède à la maladie ne nécessitera aucun voyage.

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