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Question :
Bonjour,
Isaac avait l’intention et il a béni Essav en son for intérieur, puisqu’il ne savait pas que Ya’acov avait pris sa place.
Comment peut-on donc légitimer la place de Ya’acov et sa destinée ? Y a-t-il des éléments dans la Torah qui attestent que ce n’était pas une usurpation ?
Réponse du Rav :
Bonjour,
Avant de bénir Jacob, Isaac « senti l’odeur du champ que D.ieu a béni » (Beréchit 27, 27), l’odeur du Paradis.
Assuré que la personne devant lui mérite le Paradis, il lui donna sa bénédiction.
Lorsqu’Isaac s’aperçut qu’il l’avait donnée à Jacob, il l’a affirmé immédiatement : « qu’il soit béni » (27, 33).
Kol Touv.